涼州詞  王之涣
黃河遠上白雲間
一片孤城萬仞山
羌笛何須怨楊柳
春風不度玉門關

Écrit à la frontière de Liangzhou – Wang Zhihuan (688 – 742)

Au loin le Fleuve jaune grimpe
jusqu’aux nuages blancs
Tout près, une forteresse solitaire se blottit
au pied d’une haute montagne
Pourquoi la flûte gémit-elle après les saules ?
Parce que le vent printanier ne franchit jamais la Porte de Jade

traduction Shi Bo

calligraphie du poème « Écrit à la frontière de Liangzhou » – Wang Zhihuan en xingshu – corinne leforestier 2025

◊◊◊◊◊◊◊

 

Exercices préparatoires

pour chaque vers de droite à gauche :
1 style kaishu (régulier), 2 style xingshu (courant),3 style caoshu (herbe folle), 4 et 5  style de Su Dong Po

calligraphie dans le style de Su Dong Po

calligraphie du poème « Écrit à la frontière de Liangzhou » – Wang Zhihuan dans le style de sushi – corinne leforestier 2024

 

L’air triste des saules : sous les tang existait une mélodie célèbre intitulées « briser un rameau de saule ». A cause de l’homophonie entre saule (柳 liǔ) et rester (留 liú) , le rameau de cet arbre que l’on brisait comme cadeau d’adieu est devenu le cliché de la séparation.
La passe de la porte de Jade (玉門關 yumen guan) au nord ouest de 地級市 DunHuang (gansu) constituait pour le voyageur de l’époque l’entrée dans l’inconnu. Au-delà, les terres étaient désertiques.
Notes – anthologie de la poésie chinoise – Gallimard Pleiade

 

 le voici chanté par un groupe de rock chinois
Le concert est à retrouver ici

黃河遠上白雲間
一片孤城萬仞山
羌笛何須怨楊柳
春風不度玉門關

huáng hé yuǎn shàng bái yún jiān
yī piàn gū chéng wàn rèn shān
qiāng dí hé xū yuàn yáng liǔ
chūn fēng bù dù yù mén guān

 

retour haut de page