Calligraphier m’emmène sur les traces des poètes chinois.
Peindre c’est aussi poursuivre un voyage …
En écho, ce poème de Kenneth White
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Lettre à un vieux calligraphe
Cent jours passés
par les grèves et les montagnes
à l’affût
du héron et du cormoran
puis écrire ceci
à la lisière du monde
dans un silence devenu
une seconde nature
et connaître à la fin
dans le crâne, dans les os
le sentier du vide.
Kenneth White – un monde ouvert
Poésie / Gallimard p 47
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