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Un poème de Bai Juyi – dans la cour du devant, nuit fraîche

un poème de Bai Juyi calligraphié en xingcao – 2023 Corinne Leforestier

前庭涼夜
白居易

露簟色以玉
風幌影如波
坐愁樹葉落
中庭明月多

dans la cour du devant, nuit fraîche de Bai Juyi (772 – 846)

avec la rosée la natte en bambou est de la couleur du jade
dans le vent l’ombre de la tenture fait des vagues
assis, mélancolique, les feuille des arbres tombent
au milieu de la cour le clair de lune abonde

Automne   Edition Moundarren


Voici une autre calligraphie du même poème au même format (70 x 45)

 


le dernier vers du poème

中庭明月多
zhōng tíng míng yuè duō
au milieu de la cour le clair de lune abonde

Portrait de Bai Juyi par Chen Hongshou (XVIIe siècle).

Prochaine mise à jour : mi janvier

Passez de bonnes fêtes de fin d’année

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Un poème de Bo Ju-yi : deux rochers offerts …

白居易
南侍御以石相贈,助成水聲,因以絕句謝之

泉石磷磷聲似琴
閑眠靜聽洗塵心
莫輕兩片青苔石
一夜潺湲直萬金

Bo Ju-yi (772 – 846)

L’intendant de l’empereur m’a offert des rochers pour agrémenter le bruit de l’eau, composé pour le remercier

La source et les rochers émettent un son cristallin, comme un ch’in
oisif, allongé j’écoute, ça lave mon cœur de sa poussière
il ne faut pas sous-estimer les deux rochers moussus
toute la nuit leur murmure vaut dix mille écus d’or.

Po Chu Yi  « un homme sans affaire » – Edition Moundarren

Un poème de Bo Juyi calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

photo © Corinne Leforestier

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Un poème de Bo Ju-yi : adorant écouter du ch’in

白居易
好聽琴

本性好絲桐  塵機聞即空
一聲來耳裡  萬事離心中
清暢堪銷疾  恬和好養蒙
尤宜聽三樂  安慰白頭翁

Bo Ju-yi (772 – 846)

adorant écouter du ch’in
ma nature aime le ch’in en bois de palownia et corde de soie
dès que j’écoute du ch’in, mes préoccupations mondaines se dissipent
une note arrive à mes oreilles,
dix mille tracas se retirent de mon coeur
limpide et gracieux, il guérit toutes les maladies
calme et doux, il éclaire l’ignorance
écouter l’air des « Trois joies », particulièrement,
console le vieillard à la tête blanche

Po Chu Yi  « un homme sans affaire » – Edition Moundarren

Un poème de Bo Ju-yi calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 


Exercices préparatoires : quatre caractères calligraphiés à partir des modèles de cinq grands calligraphes (extraits du texte « 1000 caractères »)

de gauche à droite :

Huai Su 懷素 (737–799) colonne 1

Mi Fu 米芾 (1051-1107) colonne 2

Wen Zheng Ming 文徵明 (1470-1559) colonne 3

Zhi Yong 智永 (581-618) colonnes 4 et 5

Zhao Meng Fu 趙孟頫 (1252-1322) colonne 6

 

Une autre calligraphie du même poème

Une troisième calligraphie pour observer les différences.

Les trois ensemble

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Un poème de Bo Ju-yi : fleur ?

白居易

花非花 霧非霧
夜半來 天明去
來如春夢不多時
去以朝雲無覓處

Bo Ju-yi (772 – 846)

Fleur. Est-ce une fleur? Brume. Est-ce la brume?
Arrivant à minuit. S’en allant avant l’aube.
Elle est là: douceur d’un printemps éphémère.
Elle est partie : nuée du matin, nulle trace.

Traduction François Cheng – L’éciture poétique chinoise – seuil

Un poème de Bo Ju-yi calligraphié en xingcao en 2022 – © corinne leforestier

 

Le voici lu en mandarin par François Cheng
extrait de l’émission POÉSIE CHINOISE – Qu’est-ce que la Poésie chinoise ?
France Culture, 1979

huā fēi huā wù fēi wù
yè bàn lái tiān míng qù
lái rú chūn mèng bù duō shí
qù yǐ zhāo yún wú mì chǔ


Une autre calligraphie du même poème

Dans cette poésie de nombreux caractères sont répétés. J’ai essayé de les calligraphier de différentes manières chaque fois.

Une troisième calligraphie pour observer les différences.

Les trois ensemble

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Un poème de Po Chu Yi

Un poème de Po Chu Yi calligraphié en xingcao en 2020 - © corinne leforestier

Un poème de Po Chu Yi calligraphié en xingcao en 2020 – © corinne leforestier


白居易

置琴曲機上
慵坐但含情
何煩故揮弄
風弦自有聲

Le Ch’in de Po Chu Yi (772 – 846)

Le ch’in est posé sur une table en bois noueux
bien qu’assis paresseusement, j’aspire à y exprimer mon sentiment
inutile d’agiter mes doigts
le vent caressant les cordes improvise un air

Po Chu Yi  « un homme sans affaire » – Edition Moundarren


Voici une autre calligraphie du même poème au même format (70 x 45)

et une autre dans un format plus petit (45 x 35)


le dernier vers du poème

風弦自有聲

fēng xián zì yǒu shēng

le vent caressant les cordes improvise un air

Le Ch’in (Guqin) est un instrument de musique traditionnel chinois à sept cordes de la famille des cithares
古琴

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